« Il n'est point de secrets que le temps ne révèle » (jean racine) ~ isaac & joleen
Joleen Singleton
peacefull feeling
in front
âge : dix-sept ans
heart : celibataire mais ça crush sévère
work : lycéenne. senior years, ta dernière année avant l'université
team : fait partie de l'équipe de lacrosse du lycée et bénévoles chez les charity society
home : #140 gold valley ~ dans une farmhouse que tu retapes avec ton père
dream : tu n'en as aucunes idées ! tu es complètement perdue dans tes plans d'avenir, ne sachant même pas ce que tu vas manger au petit dej, alors pour savoir quelles études choisir pour quel métier plus tard...
vendredi 17 août - 20h09 • memory lane ~ appartement de Miss Melty
Il pleuvait ce soir-là ! Rien de bien surprenant sur la terre anglaise, mais un peu plus en plein milieu du mois d'août. Ce ne fut pourtant pas pour te déplaire, toi qui aimais la symphonie de la pluie et son odeur, surtout après une période aride. La nature en avait bien besoin, et en bonne amie de celle-ci, tu te réjouissais du bienfait d'un bon crachin. Ce n'est d'ailleurs pas ces quelques gouttes, s'étant intensifié après ton départ, pendant ta traversée de la ville, qui te firent faire marche arrière. Au contraire, bientôt trempé jusqu'aux os, tu savourais cette douche inopiné. Tu les voyais ces curieux, à travers leur fenêtre, à se demander ce que tu pouvais bien faire à cette heure, en ce début de soirée, sous une pluie désormais battante, à pédaler à travers les rues, sur ton vélo. S'ils t'avaient suivi, ils t'auraient vu freiner dans une des rues de Memory Lane, descendre devant un immeuble en brique couleur ocre fumé. Architecture typique de l'Angleterre, donnant des aspects londonienne à ta petite ville avec le quartier Marylebone, avait pourtant un côté peu rassurant par ses rues mal éclairées. Les vibes de roman à l'Arthur Conan Doyle t'invitèrent vite laisser ton vélo contre la clôture en fer forgé et à te mettre à l'abri, sans oublier d'emporter avec toi la raison de ton détour par ici. Tu n'avais en effet pas très envie de voir apparaitre un Jack l'éventreur ou autres personnages typiques de l'ambiance.
Ce n'était en effet pas ton chemin. Habituellement, tu étais plus vers Silver Wood ou côté du complexe sportif, mais Monsieur Kringles t'avait appelé dans la journée pour que tu lui rendes un petit service. Impossible pour toi de lui refuser quoi que ce soit à ce vieux bonhomme. Il était la joie et la gentillesse incarné, toujours à se proposer pour rendre service alors refuser de l'aider était clairement impensable. Toi qui déjà avais l'aspect altruiste bien présent, lui te surpasser. Il était ton maître jedi de la charité. « C'est moi Madame Melty, c'est Joleen ! » t'annonças-tu après avoir sonné et entendu la voix fatigué de ton hôte. Tu poussas difficilement la lourde porte d'entrée du bâtiment et monta les deux étages, sans ascenseur, jusqu'au pas de l'entrée, où un petit bout de femme, dont le visage était tracé par le temps, mais qui avait toujours cette douceur au fond des yeux. Tu aimais les personnes âgées, tu adorais les écouter parler de leur époque, te raconter des histoires et souvent, avec toi en tout cas, te parler comme si que tu sortais de leur chair. Tu ne côtoyais pas fréquemment tes grands-parents, ta mère ne parlant plus à ses aînés pour une raison qui a souvent été mise sous le tapis et du côté de ton père, ils avaient encore assez la pêche pour voyager sans arrêt, enchainant les croisières à tout-va. Tu étais toujours ravi de les revoir, même si l'ambiance et l'état psychique de ton père changeaient considérablement quand ils étaient là, mais tu n'avais jamais vraiment ressenti le manque. Aujourd'hui, tu es littéralement plus proche de Monsieur Kringles ou Miss Melty pour avoir besoin de tes aïeux génétiques et ce n'était pas la maîtresse de maison, dont tu venais de passer la porte, qui allait te faire mentir. « Je ne te prends pas dans les bras mon petit, mais tu le sais bien, le cœur y est » Annonça-t-elle alors qu'elle te précéda en direction du salon, vêtue de sa robe de chambre d'un bleu passé, fleuries et côtelées, qui te donnait chaud rien qu'en la regardant. Alors certes le temps s'était rafraîchi, mais on restait tout de même en été. Pas de doute, Monsieur Kringles ne t'avait pas menti : Odette était bel et bien malade. C'était d'ailleurs la raison de ta visite, en tout cas l'une d'elle, car n'ayant pas vu la vieille femme au bridge hebdomadaire hier, tu t'inquiétas. C'est alors là que Monsieur Kringles t'annonça la mauvaise nouvelle. Heureusement, Miss Melty n'était pas du genre à se laisser abattre. « Oh, ce n'est qu'une petite grippe, rien de bien grave ! Ne t'en fais pas mon enfant, il en faudra bien plus pour annoncer le trépas de la vieille carne que je suis ! » Son franc-parler t'avait toujours fait rire, contrastant tellement avec son apparence toujours distinguée. « Le cygne et la grenouille vivent dans le même endroit et pourtant ...» disait-elle souvent pour justifier le contraste de son élocution et de son paraître. Ça, c'était sûr, Odette Melty n'avait pas la langue dans sa poche et aucun filtre non plus d'ailleurs.
Tu accompagnas la vieille dame jusqu'au salon, éclairé par une lampe sur pieds et une autre posé un peu plus loin dans la pièce, donnant à cette pièce une ambiance feutrée et apaisante. L'atmosphère se mariait parfaitement avec le charme de la décoration. L'appartement d'un style géorgien avait été très bien conservé avec le temps, rénové avec goût, reflétant davantage la grâce et l'élégance de sa propriétaire. « Monsieur Kringles vous a fait une soupe de poulet et a fait commander une part de lasagne de chez "Olive Tree" pour vous. Je file les mettre dans le frigo et vous rejoins pour une tasse de thé si vous le souhaitez ! Je crois qu'il vous aime bien Monsieur Kringles parce qu'il m'a dit de vous dire qu ... » Tu n'eut pas eu le temps de finir ta phrase, ni la vieille dame d'y réagir que le bruit strident de la sonnette coupa la conversation. « Ne bougez pas, je vais ouvrir ! » annonças-tu en te dirigeant vers l'entrée. Déverrouillant la porte pour l'ouvrir par la suite, tu fut surprise de découvrir un visage qui était loin de t'être inconnu.
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