Best friends : one creates chaos, the other finds it and laughs.
w/ ✰ malakai & orion ~ ~ ~
C'est la sixième fois que son téléphone vibre. Une énième notification tiktok de l'un de ses amis. Un simple verrouillage de l'écran avant de le remettre, à sa place dans sa poche arrière. Même si ça ne le lit pas sur son visage, clairement, il est agacé. Pour la peine, il est en train de s'acharné sur ces paquets de ramyeons qu'il range en rayon. Kai est en attente d'un message ou d'un appel qui ne vient pas. Son meilleur ami n'a toujours pas répondu à son dernier message, datant aujourd'hui de trois jours. Le pire, c'est qu'il sait qu'il l'a lu. Certainement un oubli de sa part. Impossible qu'il puisse simplement l'ignorer. Pourquoi le ferait-il ? Kai n'a pas souvenir d'une prise de tête avec Orion. Il a même du mal à se souvenir de quand remonte la dernière. La seule possibilité qui lui traverse l'esprit est une surcharge de travail. L'idée qu'il puisse papillonner fait également parti des options possibles. Mais qu'importe la raison, ça l'inquiète fortement d'être dans l'inconnu, sans la moindre nouvelle de sa part. Bien qu'il sorte de sa réflexion lorsqu'un client lui demande l'emplacement de la pâte de soja, il se promet de faire un saut chez Orion ce soir, s'il est toujours sans nouvelles.
Il est là, dans ce quartier qu'il connait trop bien. Il se gare même à côté de la Peugeot de celui qui considère comme un frère. Il observe à travers la vitre, mais pas de trace d'Orion à moitié ivre en train de décuver. Il y a donc fort à parier que Orion est chez lui. Sachet en plastique dans une main, il grimpe les escaliers deux à deux, le menant jusqu'au dit appartement. Une fois devant la porte, il s'annonce juste en donnant quelques coups dans celle-ci, avant de l'ouvrir la seconde suivante comme s'il était chez lui. « Orion ! » répète-t-il à deux, trois reprises en pénétrant dans les lieux. « Si t'es planqué derrière ce canapé, t'as sérieusement besoin de trouver de nouvelles cachettes. » lance-t-il. Mais pas d'Orion derrière celui-ci. Il prend la direction de la cuisine, ouvrant le réfrigérateur afin d'y déposer le contenu de son sachet. « On va devoir survivre avec quoi cette fois ? Du ketchup et des cornichons ? » déclare-t-il en levant les yeux au ciel, avant de refermer la porte. Il se taira de faire un commentaire sur les assiettes sales présentes dans l'évier. Il marque une pause, scrutant les coins de l'appartement avant de se remettre à sa recherche, ouvrant les portes une à une. « Bon, avec un peu de chance, t'as pas foutu le feu à l'appart cette fois-ci ... » annonce-t-il, le sourire en coin qui ne disparait pas. Et même s'il prend ça avec le sourire, ça commence à l'angoisser pas mal de ne pas voir son frère.
✻ i lose my breathwhen you're walkin' in 'cause when our eyes lock, it's like my heart stops. i lose my breathwhen you're walkin' in. you make my knees drop, it's like i'm in shock.
Orion Collins
first ray of the sun
in front
âge : 28 ans, né le 26 avril 1996.
heart : Célibataire depuis peu, bisexuel.
work : Etudiant en médecine, interne à l'hôpital de Bristol.
team : les joggeurs + club d'astronomie, mais sa présence est aléatoire dans les deux clubs
home : un appartement (bordélique) à Jersey Docks
dream : devenir médecin et ouvrir son cabinet à Oakwood
La tête ailleurs en ce moment, probablement parce qu'il enchaîne les gardes à un rythme effréné. Son emploi du temps est un véritable casse-tête, sans régularité : de jour, de nuit, enchaînant les heures supplémentaires qui ne seront sans doute jamais payées. On l'appelle aussi sur ses jours de repos : "Stan est absent, je peux compter sur toi Orion ?" Et il répond toujours oui. Il s'accroche, conscient que ce n'est qu'une phase. Dans quelques années, il aura son propre cabinet, et ces moments intenses à l'hôpital ne seront qu'un souvenir marquant. Mais ce sacrifice exige de mettre parfois sa vie personnelle en veille. Il avait bien vu le message de Kai, mais a oublié d'y répondre. Comme il a, visiblement, encore oublié de fermer sa porte à clé. Son sérieux s'arrête dès qu'il franchit la porte de son appartement. Il laisse tomber son cerveau près de ses clés et passe en mode automatique, un jour ça lui jouera peut-être un mauvais tour. Oak a beau être un coin tranquille sans escarmouche, on n'est pas à l'abri de quoique ce soit.
Aujourd'hui il est rentré en fin de journée. Frigo ? Vide. Placards ? Vides. Estomac ? Affamé. Peut-être qu'il commandera, ou si le courage lui revient, il ira jusqu'à la pizzeria du coin. Mais avant tout après s'être déchaussé, il file directement à la salle de bain pour une douche bien méritée, son moment préféré de la journée. L'eau brûlante de lave des dernières odeurs de l'hôpital, heureusement que sa vieille voiture n’a pas décidé de tomber en panne aujourd'hui ! Quelques minutes plus tard, il se sent revigoré. Quand il coupe l'eau, la musique de Taylor Swift résonne enfin à ses oreilles depuis son téléphone perdu sur le lavabo, et il se met à fredonner en se séchant et se glissant dans un jogging et un t-shirt propre. Puis, un bruit étrange. Une porte qui s'ouvre quelque part plus loin, une voix, et soudain, la porte de la salle de bain s'ouvre en grand, à la volée. « Kai ?! » s’exclame-t-il en reculant sous l’effet de la surprise. « Mais… Qu’est-ce que tu fais là ? Comment t’es rentré ? Merde, tu m’as fichu une de ces peurs, j’ai cru qu'on m'cambriolait ! » dit-il en posant dramatiquement une main sur son cœur, riant, soulagé. Il attrape son téléphone pour couper la musique. L’écran est inondé de notifications mais il les ignore pour l’instant, glissant l’appareil dans sa poche avant de passer une main dans ses cheveux encore humides pour les arranger. « T’as faim ? J’ai rien mangé encore... Je pensais sortir, mais... » Il s’étire, mains posées sur ses reins, et pousse un soupir. « Je viens de rentrer et franchement j’ai zéro motivation pour ressortir. » Il esquisse une grimace avant de quitter la salle de bain, éteignant la lumière en passant.
Malakai Hwang
peacefull feeling
in front
âge : vingt-sept ans
heart : célibataire
work : bosse dans l'épicerie de ses parents dans le centre
team : aucun pour l'instant, mais ça risque de rapidement changer
Best friends : one creates chaos, the other finds it and laughs.
w/ ✰ malakai & orion ~ ~ ~
L'absence de réponses de la part de son meilleur ami, l'angoisse sérieusement. Il doute que l'étudiant en médecin lui en veuille, il n'a pas le souvenir d'avoir été ingrat avec celui-ci. Il ne l'est jamais avec Orion. C'est certainement la personne sur cette terre qu'il respecte le plus, qu'il tient le plus en estime et qui détient la place numéro une dans son cœur. Une vie sans Orion n'est pas possible, ni discutable. L'idée que ce dernier puisse disparaitre n'est pas envisageable. Si le besoin est, il lui donnerait même l'un de ses reins. Bien que son retour à Oakwood le gêne assez vis à vis de ses parents, il ne peut nier qu'être de retour et retrouver Orion, ça le comble de bonheur. Un bonheur qu'il aimerait voir grimper en flèche en poussant la porte de cet appartement. Mais même là, pas la moindre trace d'un Orion. Le coréen tente plusieurs cachettes et après avoir poussé deux portes, il tombe sur son meilleur ami qui semble très surprit de le voir, ici. Et sa réaction, l'amuse ne pouvant contenir ce rire. « Par la porte, tu sais la chose à l'entrée. » dit-il en pointant en arrière en direction de la porte. « Tu voudrais qu'on te cambrioles quoi ? » demande-t-il à la fois sérieusement et amusé. S'il ne le dit pas oralement, il est soulagé d'un poids. Il est heureux de le voir toujours là en vie, sur ses deux jambes. « J'ai toujours faim ! » annonce-t-il. Et le simple fait de le dire à voix haute, fait gargouiller son estomac. « Et tu comptes faire de la grande cuisine avec trois cornichons qui se battent en duel et du ketchup ? » questionne-t-il en suivant son ami en dehors de la pièce, avant de rejoindre la cuisine, d'ouvrir le réfrigérateur et d'en sortir ce qu'il avait au préalable déposer. « Japchae, ça te va ? » demande-t-il en posant le contenu de son sac sur le plan de travail. Avoir prit l'habitude de cuisinier pour Orion, dès que l'occasion se présente et ne jamais s'en plaindre. « J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose ... » confesse t-il, en cherchant dans les placards les ustensiles de cuisine dont il va avoir besoin. Dans le fond, il est peut-être un peu blessé d'avoir été ignorer durant trois longs jours ...
✻ i lose my breathwhen you're walkin' in 'cause when our eyes lock, it's like my heart stops. i lose my breathwhen you're walkin' in. you make my knees drop, it's like i'm in shock.
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