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we'll pretend no one exists around us [dixie]
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Edwin Cairns
first ray of the sun
Edwin Cairns

in front
âge : il lui faudra souffler trente bougies l'an prochain
heart : secret fortement bien gardé, son coeur n'est plus tout à fait à prendre
work : à l'abri des regards et au coeur de ce qu'il aime le plus. assure la sécurité et l'entretien des canaux et des péniches sur le canal, éclusier de profession.
home : petite maison mitoyenne d'époque victorienne au simple vitrage et au parquet grinçant situé aux abords du canal dans les jersey docks.
secret box : we'll pretend no one exists around us [dixie] D13fc0d4e81a0080e59bb60849723de054ffdb2c

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post : 20
Date d'inscription : 01/08/2024
faceclaim : George Mackay
behind
https://takeyourtime.forumactif.com/t63-secret-gardens-in-my-min
21/8/2024, 23:35

Dixie Carlow aime ce message




we'll pretend no one exists around us
w/ @Dixie Carlow
~ ~ ~
C’est le cœur gonflé d’altruisme et surtout de bravoure qu’Edwin était sorti ce soir. D’ordinaire, après une telle journée, il aurait été se terrer au 221 Jersey Docks, aussi connu sous le nom de son domicile. Le numéro de son logement le faisait d’ailleurs rire : il était identique à celui du plus célèbre des détectives anglais. Edwin n’avait cependant rien d’un détective ; s’occuper uniquement que de ses propres affaires, il était loin de mettre son nez dans celles des autres. Et il en était bien heureux comme ça.
Il avait à peine enlevé ses chaussures qu’un papier aux couleurs chatoyantes posé sur la table de bois sombre attira son regard. Un mot de Dixie. S’approchant à pas de velours comme peur d’être pris sur le fait, ses yeux parcoururent rapidement les lettres écrites d’une calligraphie qu’il avait appris à reconnaître entre mille. « Gold Valley fun fair ce soir. Lecture en cours détenue en otage. » Edwin leva les yeux au ciel sous le coup de l’amusement. Sa colocataire ne manquait pas d’espièglerie lorsqu’il s’agissait de lui jouer des tours. Elle savait surtout comment le tirer de sa monotonie. Une douche rapide plus tard, et une chemise à peu près correctement repassée sur le dos, l’éclusier s’engouffra dans l’air crépusculaire d’Oakwood.

Dixie avait choisi le pire soir pour venir à la fête foraine. Du moins, pour une personne du tempérament d’Edwin. Fin de chaude journée, nuit claire et sans nuages, c’était un temps de rêve pour un tel évènement. C’était à croire que toute la population s’était donné rendez-vous à cet endroit. Edwin grimaça ; comment retrouver la jeune fleuriste dans ce dédale humain ? Il avait, par pur mais joyeux hasard, son téléphone portable sur lui ce soir-là. Il composa le numéro de Dixie – qu’il connaissait par cœur – et patienta. Une, deux, trois sonneries. Puis la messagerie. Il essaya à nouveau, sans succès. Il soupira, se lamentant intérieurement, et s’engouffra dans la marée humaine. Mal à l’aise dans ce genre d’endroit, et c’était peu de le dire, Edwin se mit à slalomer entre groupe d’amis, familles, et stands de nourriture diverse. Le brouhaha ambiant sifflait trop fort à son goût dans ses oreilles, et les différentes lumières émanant des manèges autour de lui venaient aveugler ses yeux de temps à autres. Il ne put s’empêcher de maudire Dixie intérieurement ; à cette heure-ci, il devrait être installé dans son vieux fauteuil tout en savourant son dernier achat chiné à la bibliothèque du coin. Dixie lui avait dit un jour qu’il devrait voir le monde autre part qu’à travers ses livres aux pages cornées. Il ne pouvait dire qu’elle avait tort. Alors, jouant des coudes et combattant l’envie furieuse de déguerpir d’ici, il se mit à la recherche de sa colocataire. Il avait cru l’apercevoir plusieurs fois, déambulant comme lui dans les allées. Commençant à se demander si tout cela n’était pas le produit d’un rêve sous fièvre, c’est au détour d’un stand de tir à la carabine qu’elle apparut. Edwin sourit bêtement. Dixie ne pouvait pas faire plus Dixie. Il s’approcha d’elle tout en se plaquant les mains sur les oreilles pour éviter les bruits de tir qui le faisait sursauter à chaque détonation. « Il y a des façons plus pacifiques de régler ce genre de choses. » dit-il d’une voix assez forte pour couvrir la musique assommante du stand de tir.

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Dixie Carlow
first ray of the sun
Dixie Carlow

in front
âge : vingt trois ans et la rage au corps.
heart : éprise dans un amour silencieux, soul lover comme colocataire
work : nouvelle gérante de la boutique de fleur en ville.
team : uc.
home : des livres partout, des coquillages et une cuisine utilisée que par monsieur.
. : we'll pretend no one exists around us [dixie] Fear-street-ziggy
post : 10
Date d'inscription : 01/08/2024
pseudo : nuitderose
faceclaim : sadie s.
behind
23/8/2024, 10:43



we'll pretend no one exists around us
w/ @Edwin Cairns
~ ~ ~
Les journées sont parfois longues a la boutique même si son nouveau travail la passionne et ce depuis sa rencontre avec Edward, certains jours sont plus difficiles que d'autres. D'habitude, elle n'aurait jamais pensé voir accepté d'aller a un endroit tel qu'une fête foraine pour plusieurs raisons ; trop de monde, des gens, du monde, l'humain, trop de monde. Dixie était plutôt le genre de fille a se balader seule en forêt ou se taper une sieste dans un cimetière. Mais se mêler a la foule ne faisait pas parti de ses habitudes. Cependant, tant de choses ont changé dans sa vie depuis qu'elle a rencontré Edward puis Edwin. L'un un mentor, le père qu'elle n'a jamais eu et puis ...l'ami puis l'amour secret qu'elle n'ose avouer. Pourtant elle a déjà été amoureuse une fois, juste une. Un amour passionnel mais déchirant de la fuite de son amant a cause de la pression familial et de Kern. Dixie trop jeune pour être avec un homme de trente ans. Il faut dire que c'était peut-être vrai, mais le schéma se reproduit un peu avec Edwin et parfois, elle a peur que lui aussi lui fasse faux bond même s'il ne sait pas ce qu'elle éprouve pour lui. Pourtant, voilà deux ans qu'elle le suit dans ses aventures et ses voyages. Kern ayant été trop pesant pour lui, néanmoins la nostalgie s'installe parfois quand les souvenirs qui trainent dans leur domicile. Le coquillage dans une petite boîte secrète, celui qu'Edwin avait trouvé pour elle. Le goblet du café où elle a bu dedans avec son numéro de téléphone dessus. Elle a d'ailleurs été surprise en le voyant, se disant juste qu'il s'en servait pour ne pas oublier son numéro comme il avait du mal a se servir de son téléphone. Quelques fois elle lui montrait comment prendre des selfies, ça donnait des situations amusantes mais aussi, ce sont les rares fois où ils sont aussi proche l'un de l'autre. Et c'est quand parfois il frôle sa main, quelle sait avec exactitude qu'il est son âme soeur. Sa flamme jumelle.

Le bruit n'était pas forcément agréable avec tous les cris des enfants mais aussi des plus âgés qui étaient dans les manèges en plus des musiques que chaque stands. Pendant qu'elle se baladait Dixie réfléchissait a l'endroit parfait mais aussi au moment d'exprimer ses sentiments. En voyant tous les couples marcher mains dans la mains, partager une pomme d'amour ou une barbe a papa, elle les enviaient. Pas jalouse, mais admirative de les voir exprimer leurs sentiments l'un a l'autre et a la vue du monde. Admirative car depuis un an et demi, elle ne fait que de ressasser ce moment dans son esprit. Son esprit est frappé quand elle voit une peluche, un phoque ou l'animal préféré d'Edwin. Elle était toute simple, mais jolie. Néanmoins Dixie avait plus d'une idée derrière la tête, ayant gardé un vieux pendentif avec écrit les mots qu'elle n'a jamais su sortir a personne depuis son ex. Alors même si le stand n'était pas tirer a la ficelle ou la pêche aux canards, c'était suffisant pour elle afin de gagner cette peluche. Et après quelques tirs, l'invité était enfin là. "je ne suis pas d'accord. Tu veux essayer ?" Elle sait qu'il refusera parce que ça ne lui ressemble pas du tout, mais ça amuse la rousse de lui demander. "oh tiens regarde !" Histoire de détourner son regard afin de récupérer la peluche et la mettre discrètement dans son sac. Ni vu, ni connu, son plan se déroule a merveille.

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